Feminist Opportunities Now (FON) est un programme qui vise à renforcer les capacités des organisations féministes par le biais de sous-subventions afin d'améliorer la diversité et la résilience des organisations de la société civile lorsqu'elles traitent et répondent à la violence basée sur le genre, aux inégalités, à la discrimination et à d'autres violations des droits de l'homme liées à l'égalité des genres. La Fédération Internationale pour la Planification Familiale est le chef de file du consortium FON, les autres partenaires étant Médecins du Monde (MdM-FR), Creating Resources for Empowerment and Action Inc. (CREA), la Fédération Internationale des Droits de l'Homme (FIDH) et Empow'Her (EH). Le programme est financé par le gouvernement français via l'Agence Française de Développement (AFD). Les actions des organisations membres du consortium sont guidées par des principes féministes et un engagement solid en faveur de la promotion des droits de l'homme et de la lutte contre les inégalités et les discriminations, en particulier à l'égard des femmes et des filles. Grâce à leur expérience approfondie des thèmes couverts par les mandats du programme et à leur expertise complémentaire, elles constituent une base solide pour l'approche globale et holistique du programme.   Où : Bangladesh, Burkina Faso, Colombie, Côte d'Ivoire, Éthiopie, République de Guinée, Kenya, Mexique, Niger, Sri Lanka. Quand : 2022-2026 Le défi Les inégalités des genres continuent d'affecter la moitié de la population mondiale et demeurent l'un des principaux obstacles au développement humain. Le programme FON vise à lutter contre ces inégalités en relevant plusieurs défis majeurs : La mise en œuvre insuffisante ou inefficace de lois, de politiques et de cadres juridiques globaux visant à lutter contre les inégalités des genres au niveau mondial, ce qui a entraîné une aggravation des disparités. L'application inadéquate de ces cadres a encore aggravé les inégalités et accru la vulnérabilité des femmes et des filles, en particulier celles qui sont handicapées, qui vivent avec le VIH, qui travaillent dans l'industrie du sexe et qui ont des orientations et des identités sexuelles diverses (OSIG). La pandémie de COVID-19 a considérablement exacerbé les problèmes sociaux et économiques, entraînant une augmentation de la violence basée sur le genre. La participation insuffisante des personnes handicapées (qui représentent 15 % de la population mondiale), des personnes LGBTI+, des travailleurs du sexe et des personnes vivant avec le VIH/sida aux initiatives visant à défendre leurs droits, ce qui se traduit par une participation limitée à la prévention et à la lutte contre la violence. Un manque de soutien aux organisations de la société civile (OSC) émergentes ou relativement nouvelles, dont beaucoup ne sont pas officiellement reconnues. Malgré leur enthousiasme et leur dynamisme, ces organisations continuent de se heurter à des obstacles qui limitent leur capacité à lutter contre la violence basée sur le genre et à promouvoir les droits des femmes. L'absence d'un système de financement innovant et flexible pour renforcer les contributions des diverses OSC du Sud à la réduction de la violence basée sur le genre. Objectifs du programme Améliorer la durabilité des OSC féministes aux niveaux organisationnel et technique en proposant une approche inclusive du renforcement des capacités.  Soutenir la résilience et la diversité des OSC féministes en leur donnant accès à des mécanismes de financement souples et durables adaptés aux OSC de petite taille, informelles ou marginalisées. Renforcer un mouvement en réseau d'OSC féministes dans les pays du Sud, en reliant ces OSC à des réseaux nationaux, régionaux et internationaux, afin de faire entendre leur voix sur la scène publique.    Promouvoir l'innovation à tous les niveaux du programme par les OSC elles-mêmes et les organisations membres du consortium.   Cibles du programme OSC féministes travaillant avec et/ou pour les différents groupes structurellement exclus. Organisations militantes travaillant avec ou dirigées par des personnes susceptibles d'être confrontées à une discrimination particulièrement forte. les inégalités des genres et la violence basée sur le genre, comme les membres de la communauté LGBTI+ et, en général, les personnes ayant une orientation sexuelle, une identité de genre et une expression de genre différentes (SOGIE). Les personnes vivant avec un handicap. Les personnes atteintes du VIH/SIDA.  Travailleurs du sexe.  Indirectement, les cibles des activités de plaidoyer (organismes régionaux, autorités nationales / locales, etc.) Approches du programme FON cherche à renforcer les organisations féministes par le biais de sous-subventions afin de créer des OSC plus diversifiées et plus résistantes dans leurs efforts pour aborder et répondre à la violence basée sur le genre, aux inégalités, à la discrimination et à d'autres violations des droits de l'homme liées au genre. Pour soutenir cette mission, FON mettra en place des comités régionaux de coordination et de conseil dans chaque région - Afrique, Asie et Amérique latine. Ces comités joueront un rôle crucial dans la promotion de l'inclusivité et l'identification des opportunités de plaidoyer. Le processus d'octroi de subventions sera structuré en trois fenêtres de financement, le premier appel à propositions devant être lancé en avril 2023 : Guichet 1: Boost L'objectif de ce guichet est de renforcer la capacité des OSC féministes à surmonter les défis externes (tels que l'instabilité politique ou l'insécurité) et les obstacles internes (tels que les difficultés organisationnelles, le besoin de cofinancement ou de composantes de programme supplémentaires). Ce guichet offre également une certaine flexibilité, permettant aux OSC d’obtenir des subventions pour saisir de nouvelles opportunités en matière de programmation ou de plaidoyer. Guichet 2: Développement Programmatique et Organisationnel Ce guichet est conçu pour soutenir les OSC de petite et moyenne taille qui souhaitent développer leurs capacités organisationnelles, techniques et programmatiques. Il vise à financer des programmes spécifiques tout en renforçant la capacité globale des organisations bénéficiaires. Guichet 3: Synergies Ce guichet fournira un financement aux réseaux, mouvements et alliances pour mener des activités de plaidoyer liées à la violence basée sur le genre, ainsi qu'aux organisations cherchant à rejoindre des réseaux existants. Il vise à favoriser la création de réseaux et d'alliances et à accroître la visibilité sur les plateformes nationales, régionales et internationales. Justification de la localisation L'équité est un élément fondamental de la stratégie de mise en œuvre du FON. Le programme sera mis en œuvre dans dix pays : 6 en Afrique (Burkina Faso, Éthiopie, Côte d'Ivoire, Guinée, Kenya et Niger), 2 en Amérique latine (Colombie et Mexique) et 2 en Asie (Bangladesh et Sri Lanka). La sélection de ces lieux a été soigneusement étudiée sur la base des critères suivants : Pays où le besoin de soutien des OSC est important et où le potentiel d'échanges et de collaborations est élevé. Des lieux avec des cadres normatifs et politiques existants qui ne sont pas entièrement mis en œuvre ou respectés dans les lois nationales. Pays dont les populations ont des besoins importants et variés, ce qui indique un vaste potentiel d'apprentissage et de formation. Contextes où la violence basée sur le genre est répandue, ce qui accroît la nécessité de soutenir les OSC féministes. Possibilités de collaboration avec d'autres initiatives existantes et/ou nouvelles. En savoir plus sur FON en anglais, français ou espagnol

  Le projet vise à renforcer la coordination des interventions sur l'accès des adolescents et des jeunes aux informations et aux services relatifs à la santé et aux droits sexuels et reproductifs (SDSR AY). Budget : 250,000 USD Bailleur : Fondation David et Lucile Packard Durée : 2 ans (janvier 2020 - avril 2022) Zones de mise en œuvre du projet : Afrique Partenaires : AUC/ UNFPA/UNESCO/GIMAC Autres informations intéressantes : Grâce au projet, la santé sexuelle et reproductive des jeunes et des adolescents est intégrée dans les principaux instruments et processus politiques de l'Union africaine. Le projet a coordonné la création d'un groupe sur l'éducation aux compétences de vie et l'orientation professionnelle pour répondre aux changements dans l'offre d'éducation sexuelle sur le continent. (Lier l'éducation et la santé sexuelle et reproductive).  Principales réalisations à ce jour : Campagne sur la santé sexuelle / Campagne sur la santé mentale - Co-leadership de la conversation sur le rapport de la Situation des enfants dans le monde 2021.  Formation au renforcement des capacités de Advocacy2Action / Formation au plaidoyer des jeunes de GIMAC. Sommet des filles d'Afrique / Mener des conversations dans les moments clés internationaux - Série de sessions Egumeni avec la CUA sur différents sujets. Cluster sur les compétences de vie et l'orientation professionnelle : De nouveaux membres ont rejoint le Cluster / Développement de la stratégie continentale pour l'éducation à la santé et au bien-être en Afrique. Approches novatrices : Profilage de jeunes, défenseurs pour diriger les événements clés au sein de la CUA (Expo de Dubaï / Sommet de l'UA) / Approches inclusives des initiatives dirigées par des jeunes pour faire avancer le travail de plaidoyer sur la santé et les droits sexuels et reproductifs et la santé mentale à travers le continent. Leçons apprises : Amélioration de la communication réciproque entre les partenaires et les membres du cluster / Stratégies pour l'avenir, suivi et évaluation des activités du projet.

Le projet vise à créer un réseau d'organisations de la société civile progressistes, de femmes et d'organisations dirigées par des jeunes qui défendent la santé et les droits sexuels et reproductifs au niveau régional, et à faire progresser le réengagement des États membres de l'UA envers les documents/positions et politiques régionaux. Budget :  160,000 USD Bailleur de fonds : RFSU Durée : 2 ans (2020 - août 2022) Zones de mise en œuvre du projet : Les 55 États membres de l'UA, la CUA, les CER. Partenaires : UA, UNECA, Décideurs politiques et corps diplomatique, partenaires du GAAP Autres informations intéressantes : Le projet s'appuie sur les principaux processus régionaux, y compris le GIMAC, la CADHP, l'ARFSD et d'autres journées régionales et internationales importantes pour organiser des événements parallèles et influencer les documents finaux pour un engagement progressif sur la santé et les droits sexuels et reproductifs. Principales réalisations à ce jour : Sessions de renforcement des capacités pour les jeunes Événements parallèles sur les principaux processus et influence sur les documents finaux Amélioration des connaissances et l'engagement des partenaires sur les révolutions régionales en matière de SDSR. Visibilité accrue de l'IPPFAR Notes de politique générale sur l'avortement, l'ESE et la non-discrimination. Approches novatrices : Série de webinaires Tirer parti des initiatives régionales en matière de SDSR (projet de loi sur les SDSR de l'EAC, stratégie en matière d'égalité des sexes). Défi : sensibilité des thèmes pour le plaidoyer Leçons apprises :  Tirer parti des collaborations avec les partenaires S'appuyer sur la position de l'IPPF au sein du partenariat GAAP  

L'objectif du projet est de renforcer la capacité des mouvements de femmes, par le biais de sous-subventions et d'un soutien au développement organisationnel, en particulier pour les petites organisations, souvent non enregistrées, afin d'aborder et de répondre à la violence sexiste. Budget :  14 000 000 EUR Bailleur de fonds : Agence Française de Développement (AFD) Durée : 4 ans (date de début - Q2 de 2022) Zones de mise en œuvre du projet : Mexique et Colombie en Amérique latine (sous la direction de MdM), Bangladesh et Sri Lanka en Asie (sous la direction de CREA) et Burkina Faso, Ethiopie, Guinée, Côte d'Ivoire, Kenya et Mali (sous la direction de IPPFARO). Partenaires : IPPF ARO, Médecins du Monde (MdM), Creating Resources for Empowerment in Action (CREA), FIDH (Fédération internationale des droits de l'homme) et Empow'Her. Autres informations intéressantes : C'est la première fois que l'IPPF reçoit un financement direct de l'AFD, la première fois que nous nous associons à ces nouveaux partenaires de consortium et que nous réalisons un grand projet mondial. Le projet soutient des organisations de la société civile dans les pays suivants : Bangladesh, Burkina Faso, Colombie, Côte d'Ivoire, Éthiopie, Guinée, Kenya, Mexique, Niger, Sri Lanka.

Le projet vise à mener des recherches sur la violence sexuelle et la violence liée au sexe en Guinée afin d'informer les campagnes de plaidoyer et de communication/ Répondre aux besoins des survivants par l'autonomisation économique, le soutien psychologique et clinique. Budget :  100,000 USD Bailleur de fonds : Fondation Packard Durée : 1 an (avril 2021 - juillet 2022) Zones de mise en œuvre du projet : Guinée Conakry Partenaires : Solidarité Suisse Guinée, Amnesty International Approches novatrices : Travailler avec des partenaires multisectoriels pour amplifier notre voix. La violence sexuelle est une préoccupation majeure en Guinée

Le projet vise à fournir des services de santé sexuelle et reproductive aux réfugiés et à la population la plus vulnérable et marginalisée du nord et du centre de l'Ouganda. Budget :  10.000.000 DKK Bailleur de fonds : DANIDA Durée : 2 ans (avril 2020-mars 2022) Zones de mise en œuvre du projet : Ouganda Partenaires : Ministère de la Santé de l'Ouganda, Bureau de coordination de la crise en Ouganda. Principales réalisations à ce jour : 47 631 personnes (73% de femmes et 27% d'hommes) âgées de 10 à 49 ans ont bénéficié de services intégrés de santé sexuelle et reproductive. 284 048 services de SSR fournis Renforcement des capacités de 60 personnes ressources communautaires et de 77 prestataires de soins de santé dans divers modules de SSR et de CCCB. Approches novatrices : Travailler avec des personnes handicapées pour assurer une programmation qui tienne compte de leur handicap. Enseignements tirés : La diversité culturelle, les croyances et les pratiques influencent considérablement les relations entre les réfugiés.