L'Association Malienne pour la Protection et la Promotion de la Famille (AMPPF) a été créée en 1972 pour relever les défis de la planification familiale auxquels la population malienne était confrontée. Elle a rapidement étendu ses activités et ses attributions pour englober le conseil en santé sexuelle et reproductive (SSR), les soins néonatals, gynécologiques, post-natals et post-avortement, ainsi que la prévention et la gestion du VIH et du SIDA, en particulier le conseil et le dépistage volontaire (CDV).

Ces chiffres ont été atteints grâce à la gestion stratégique et ciblée d'une équipe solide qui a la capacité d'atteindre les diverses communautés du pays. L'AMPPF compte des centaines de bénévoles, un mouvement d'action pour la jeunesse très fort et des centaines de pairs éducateurs et de distributeurs communautaires.  

L'AMPPF est activement engagée auprès des départements de la planification, de la santé, de la jeunesse et de la famille du gouvernement malien. Elle entretient des liens étroits avec des organisations non gouvernementales (ONG) dont Population Service International (PSI), le Conseil de Concertation et d'Appui aux ONG, la Fédération Nationale des Associations de Santé Communautaire au Mali (FENASCOM), l'Association de Recherche, de Communication et d'Accompagnement à Domicile des Personnes vivant avec le VIH/SIDA (ARCAD), et SIDA. Les principaux donateurs sont l'OMS, l'USAID et l'UNFPA.

L'Association Zambienne pour la Planification Familiale (PPAZ) a été créée en 1972. À l'époque, elle se consacrait à la promotion des services de planification familiale. Au fil des ans, elle est devenue un important prestataire de services et un organisme de défense des droits, qui contribue de manière significative à la politique gouvernementale en matière de santé sexuelle et reproductive (SSR).

Les services proposés comprennent le planning familial, le conseil et le dépistage volontaire (CDV) du VIH, le traitement des infections sexuellement transmissibles (IST), les soins prénataux et postnataux, la fourniture de contraceptifs d'urgence, les analyses de laboratoire et le dépistage. PPAZ oriente ses clients vers des services supplémentaires, notamment la prévention de la transmission mère-enfant (PTME), le traitement antirétroviral et les soins à domicile.

L'organisation gère 3 cliniques fixes, 11 unités mobiles et 10 services à base communautaire (CBS). Elle emploie 34 personnes à plein temps, soutenues par 1 300 bénévoles, dont plus de 200 distributeurs à base communautaire (CBD) et 398 éducateurs pour les pairs. Au total, PPAZ gère 229 points de service.

PPAZ met fortement l'accent sur la prévention et le traitement du VIH et du SIDA : comme le montrent les statistiques, les taux de prévalence du VIH sont exceptionnellement élevés en Zambie. PPAZ a travaillé intensivement à l'intégration des perspectives de genre et d'autonomisation dans la prévention du VIH. Elle a entrepris des projets de communication pour le changement de comportement destinés aux jeunes, tant dans le cadre scolaire qu'en dehors, et a étendu des projets similaires aux communautés rurales. 

PPAZ travaille en étroite collaboration avec des organisations non gouvernementales (ONG), en particulier celles qui s'occupent de la jeunesse et du VIH/sida. Il bénéficie du soutien financier de Care international, de l'UNICEF, de l'Organisation japonaise de coopération en matière de planning familial (JOICEP), du Forum RFSU et du IPPF’s Japan Trust Fund. . 

L'Association Togolaise pour le Bien-Etre Familial (ATBEF) a été créée en 1975. Les services d'ATBEF comprennent le conseil et le dépistage volontaire (CDV) du VIH et du SIDA, les soins prénatals et postnatals, les soins post-avortement, le conseil prénuptial et le traitement de l'infertilité.

L'ATBEF réalise son travail par le biais de plus de cent points de service, dont des cliniques permanentes, des unités mobiles, des centres associés et des distributeurs/services communautaires (CBD/CBS). 

La majorité de tous les clients sont pauvres, marginalisés, socialement exclus et/ou mal desservis. Un accent particulier est mis sur l'atteinte des personnes déplacées à l'intérieur du pays, des travailleurs du sexe, des enfants des rues et des toxicomanes.

L'ATBEF travaille en étroite collaboration avec les ministères gouvernementaux chargés de l'approvisionnement en produits contraceptifs, de la réduction de la mortalité maternelle et néonatale et du dépistage du VIH. Dans son rôle de plaidoyer, l'association membre a joué un rôle central dans l'adoption par le corps législatif de lois plus favorables à l'avortement. L'ATBEF travaille avec des organisations non gouvernementales (ONG), dont FORUMSIDA et FONGTO, et ses donateurs sont Plan Togo, le PMLS, l'UNICEF et le Fonds mondial. Elle a établi et maintient des liens étroits avec des organisations travaillant dans des domaines connexes de la santé sexuelle et reproductive, tant au niveau national qu'au niveau de la région Afrique.

Chama cha Uzazi na Malezi Bora Tanzania (UMATI) a été créée en 1959 et est devenue une association membre à part entière de l'IPPF en 1973. Depuis lors, elle a développé une gamme complète de services de santé sexuelle et reproductive (SSR) pour la population tanzanienne.

UMATI gère 33 points de services, dont 13 cliniques permanentes et 19 distributeurs/services communautaires (CBDs/CBSs). Les services de l'UMATI sont maintenus et fournis par 120 employés permanents, 120 pairs éducateurs et 250 membres du mouvement d'action des jeunes. 

UMATI gère également un vaste programme de soins et de soutien à domicile pour les personnes vivant avec le VIH et le SIDA (PLWHA). Le conseil et le dépistage volontaire (CDV) constituent un élément central du travail de prévention et de traitement du VIH et du SIDA de l'UMATI. L'organisation est également très active dans la promotion des services de dépistage et dans la fourniture de diagnostics et de conseils en matière d'infertilité.

UMATI collabore étroitement avec et/ou reçoit des financements du ministère de la santé et d'organisations non gouvernementales (ONG) telles que Youth Incentives, AMREF, l'Organisation japonaise pour la coopération internationale en matière de planification familiale (JOICFP), GTZ, SIDA, Youth Incentives et AMREF.

Site web : www.umati.or.tz

Depuis plus de 30 ans, la Family Life Association of Eswatini (FLAE) fournit des services de santé sexuelle et reproductive (SSR) à la population d'Eswatini (anciennement Swaziland).

Si le planning familial, les soins prénatals, postnatals et post-avortement constituent une part importante des services de la FLAE, les programmes de lutte contre le VIH et le SIDA occupent une place prépondérante. Le Swaziland présente des taux de prévalence du VIH et du sida parmi les plus élevés au monde. Par conséquent, la prévention et la gestion du VIH et du sida, la fourniture de conseils et de tests volontaires (CTV) et la prévention de la transmission mère-enfant (PTME) sont au cœur du travail de la FLAE.

La FLAE dispose de 15 points de service, dont 4 cliniques permanentes et 12 installations mobiles, animés par une équipe permanente de 40 personnes, soutenues par 230 bénévoles, 180 membres du Youth Action Movement et 29 éducateurs pour les pairs.

Les jeunes sont une cible particulière pour la sensibilisation au VIH et à la SSR. L'un des centres de jeunesse de la FLAE possède son propre studio de radio, où les jeunes réalisent leurs propres programmes sur les questions de santé sexuelle et reproductive. Ces émissions sont ensuite diffusées lors des tournées de présentation de la FLAE et par les principales stations de radio pour une diffusion nationale. Il s'agit là d'un volet d'une approche innovante de la communication. Les pairs éducateurs de la FLAE assurent également la formation de la Coalition des entreprises contre le sida du pays.

Les ministères de la santé, de la jeunesse, de l'éducation, des femmes et du développement régional sont des partenaires clés de la FLAE, qui entretient des liens avec un grand nombre d'organisations non gouvernementales, dont le Conseil national de la jeunesse du Swaziland, le ministère de la santé et de l'éducation de la population du Swaziland, Population Services International, le programme national de lutte contre le sida du Swaziland et PACT. Les partenariats avec le secteur privé comprennent la Business Coalition Against HIV/AIDS et SWANNEPHA (un réseau national d'organisations pour les personnes vivant avec le VIH et le SIDA). La FLAE est membre du comité directeur de la santé sexuelle et reproductive, du consortium sur le genre et du groupe de travail sur la circoncision masculine.

La Planned Parenthood Association of Sierra Leone (PPASL), créée en 1959, travaille sur une série de problèmes graves de santé sexuelle et reproductive (SSR) afin d'améliorer la santé et la qualité de vie de la population. L'un de ses principaux objectifs est d'améliorer l'accès aux soins de santé maternelle, afin de réduire le risque de décès maternel et infantile.

PPASL accède à la communauté par le biais de 5 points de service, 12 projets de proximité sur le lieu de travail et 3 centres de jeunesse, grâce à une équipe permanente de 40 personnes, soutenue par près de 300 bénévoles, 9 distributeurs communautaires (CBD) et 150 membres du Youth Action Movement.

La prévalence des mutilations génitales féminines (MGF) est de 90 % dans le pays, et l'un des principaux défis de l'organisation est de trouver des moyens de gérer les traumatismes psychologiques et physiques qui en découlent.

Une grande partie du travail de PPASL est orientée vers la communication pour le changement de comportement (CCC) parmi les leaders communautaires, le personnel de la police et de l'armée et les groupes musulmans et chrétiens. La maternité sans risques, le planning familial et la sensibilisation des jeunes aux questions de santé sexuelle et reproductive sont également au cœur des services directs fournis par PPASL.   

L'association membre travaille en partenariat avec les ministères de la santé et du développement du gouvernement et les hôpitaux des forces armées de Sierra Leone. Les organisations non gouvernementales (ONG) partenaires comprennent le Service de santé reproductive, CHASL, MSSL, le Secrétariat national du SIDA/SHARP et la Société Marie Stopes.

Le PPASL reçoit un soutien financier de l'UNFPA, de l'UNICEF, de l'ONUSIDA, du Fonds mondial pour le VIH/SIDA, de Plan International, du MOHS & RH UNIT, de la Société Marie Stopes, de la Société de la Croix-Rouge de Sierra Leone et d'Action Aid. 

La population ougandaise est confrontée à des problèmes urgents en matière de santé sexuelle et reproductive (SSR). La forte prévalence du VIH et du SIDA et les besoins non satisfaits en matière de contraception représentent certains des risques les plus immédiats et les plus graves.

Reproductive Health Uganda (RHU), anciennement Family Planning Association of Uganda, a été créé en 1957. Elle fournit aujourd'hui des services dans 29 des districts du pays par le biais de 768 points de service : 17 cliniques fixes, 74 installations mobiles, 35 cliniques associées et un réseau de centaines de distributeurs/services communautaires (CBDs/CBSs). La gamme complète de services de RHU comprend le planning familial, la prévention et le traitement du VIH et du SIDA, le diagnostic des infections sexuellement transmissibles et les soins post-avortement.

Le travail est mené par un personnel à temps plein de 19 personnes, soutenu par près de 4 000 bénévoles. Ces derniers comprennent 56 distributeurs communautaires, 118 éducateurs pour les pairs et un Mouvement d'action des jeunes qui compte près de 1 000 membres.

On estime que 98% des clients de RHU sont pauvres, marginalisés, socialement exclus et/ou mal desservis. Les groupes cibles comprennent les personnes déplacées à l'intérieur du pays, les jeunes femmes des zones touchées par les conflits, les travailleurs du sexe, les marchands ambulants, les saloonistes, les exploitants de vélos-taxis et les femmes de ménage. 

RHU entreprend un travail de plaidoyer de haut niveau. À l'heure actuelle, l'une de ses principales priorités est de plaider en faveur de politiques et d'actions gouvernementales visant à mettre fin aux mutilations génitales féminines (MGF). 

RHU gère des programmes de formation pour d'autres organisations non gouvernementales (ONG) et des professionnels de la santé. Des représentants de la RHU siègent au conseil consultatif gouvernemental sur la santé sexuelle et reproductive et la RHU a joué un rôle essentiel dans l'élaboration, le développement et la mise en œuvre de politiques sur le genre, la santé reproductive des adolescents, les relations domestiques, la maternité sans risque et les partenariats privés pour la santé.

RHU fournit une assistance technique aux associations membres (MA) de l'IPPF au Swaziland, en Sierra Leone, en Tanzanie, en Namibie et au Rwanda. RHU travaille avec un large éventail d'ONG et d'organisations du secteur privé et reçoit un financement et un soutien de plus de 20 donateurs différents basés au niveau local, régional, national et international.

L'organisation est un rassembleur national : elle réunit un large éventail d'agences en Ouganda qui sont engagées dans des campagnes et fournissent des services afin de coordonner le travail et de synthétiser les efforts dans le pays pour un impact maximal.

Contacts

Site web : www.rhu.or.ug
Facebook : https://www.facebook.com/rhuganda
Twitter : https://twitter.com/RHUganda

Comme le montrent les statistiques, le Nigeria est confronté à des défis considérables en matière de santé sexuelle et reproductive (SSR). Créée il y a plus de 25 ans, la Planned Parenthood Federation of Nigeria (PPFN) est l'une des organisations de SSR les plus expérimentées du pays et, au niveau national, elle fournit environ 10 % de tous les services de planification familiale. Son travail s'étend au conseil et au dépistage volontaire (CDV) du VIH et du sida, aux soins prénataux et postnataux, aux soins post-avortement, au diagnostic et au conseil en matière d'infertilité, ainsi qu'à l'éducation et au conseil en matière d'infections sexuellement transmissibles (IST), dont le VIH et le sida.

Le réseau de points de prestation de services du PPFN est important : il compte plus de 2 300 points de service distincts. Cela comprend 68 cliniques permanentes, 1 558 cliniques associées et 27 services à base communautaire (CBS). L'équipe se compose de 110 employés permanents, de plus de 750 bénévoles et de 350 membres du Youth Action Movement. En travaillant ensemble, ils fournissent un nombre phénoménal de services de santé sexuelle.

Le PPFN travaille en étroite collaboration avec le gouvernement nigérian pour fournir des services et donner des conseils techniques sur l'élaboration et la mise en œuvre des politiques. Il travaille en collaboration avec d'autres organisations non gouvernementales (ONG) et avec des entreprises du secteur privé, notamment la Banque centrale du Nigeria, l'Agence nationale de lutte contre le sida, Allied Products Plc et Nigeria Breweries. Le PPFN bénéficie du soutien financier du PNUD, de l'Initiative mondiale contre le VIH/SIDA, de Pathfinder Nigeria et du Fonds fiduciaire japonais de l'IPPF.

Depuis 1996, l'Association Nigérienne pour le Bien-Etre Familial (ANBEF) répond à une gamme complète de besoins et de questions en matière de santé sexuelle et reproductive (SSR), notamment la prévention et la gestion du VIH et du SIDA, les soins prénataux et postnataux, la fourniture de soins post-avortement dans des cliniques et des cases de santé dans les zones rurales, le traitement de l'infertilité masculine et féminine et le conseil prénuptial. Fait important, l'association membre forme également des jeunes à des activités génératrices de revenus.

L'ANBEF s'adresse aux communautés rurales et difficiles à atteindre, notamment les enfants des rues, les travailleurs du sexe, les jeunes vulnérables et les populations rurales.  Les services sont dispensés par une équipe de permanents, des centaines de bénévoles, des pairs éducateurs et des distributeurs à base communautaire (DBC).

Étant donné qu'une proportion très élevée de jeunes de 15 à 19 ans donne naissance, et que les risques de décès maternels et les taux de mortalité infantile sont parmi les plus élevés au monde, ANBEF répond à un besoin critique au Niger qui n'est pas satisfait par le secteur privé ou les prestataires gouvernementaux.

L'expertise d'ANBEF a été sollicitée par le comité technique du gouvernement nigérien pour le développement de la stratégie nationale IPCD+10 (Conférence internationale sur la population et le développement). L'association membre travaille avec des organisations non gouvernementales, notamment CARE International et FCI Partnerships, et elle reçoit des fonds de l'UNFPA et des programmes multisectoriels (IDA/Banque mondiale). L'ANBEF travaille en étroite collaboration avec d'autres groupes spécialisés dans la population, la planification, la jeunesse, le VIH et le SIDA et les infections sexuellement transmissibles (IST) au Niger.

Créée en 1957, la Mauritius Family Planning & Welfare Association (MFPWA) a été l'une des premières organisations d'Afrique à se consacrer aux questions de planning familial. Alors que le pays s'efforçait de trouver un moyen de faire face aux problèmes démographiques urgents, un groupe de défenseurs a créé la MFPWA et a commencé à fournir des services directement aux femmes.

Aujourd'hui, l'organisation répond aux besoins en matière de santé sexuelle et reproductive (SSR) de l'ensemble de la communauté. Elle a également des volets particuliers d'activité concernant des groupes spécifiques, y compris les enfants abusés sexuellement, les personnes âgées et les populations marginalisées de l'île Rodrigues. 

Grâce à deux installations permanentes et une garderie soutenue par le secteur privé, les 15 employés et 550 bénévoles de MFPWA fournissent des services comprenant la planification familiale, la prévention et la gestion du VIH et du SIDA par le biais de conseils et de tests volontaires (VCT), le soutien aux personnes vivant avec le VIH/SIDA, la gestion de l'infertilité, les soins prénataux et post-nataux, les soins post-avortement, le diagnostic et le traitement des infections sexuellement transmissibles (IST) et le dépistage des cancers du système reproducteur. L'association membre met également en œuvre des programmes de sensibilisation menés par des pairs éducateurs et ciblant les hôtels, les zones de traitement des exportations et les lieux touristiques populaires. 

La MFPWA a joué un rôle essentiel dans la promotion de l'intégration de l'éducation à la vie familiale dans le programme scolaire national et son plaidoyer puissant et informé a eu une influence sur la législation gouvernementale en matière de santé sexuelle et reproductive, notamment en ce qui concerne le VIH et le SIDA. MFPWA travaille en partenariat avec les départements gouvernementaux qui s'occupent de la santé, de la qualité de vie, des droits des femmes, du développement de l'enfant, du bien-être de la famille, de la sécurité sociale, de la jeunesse et des sports, et les conseille.

Le MFPWA travaille avec un grand nombre d'organisations non gouvernementales (ONG), notamment le Conseil mauricien du service social, l'Alliance mauricienne des femmes, PILS (personnes vivant avec le SIDA), SOS Pauvrete, le Conseil national des femmes, le Conseil des seniors et Link. Parmi les donateurs figurent la Commission de l'océan Indien et l'UNFPA.